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Itinéraire d'une Maman Gâtée...
20 février 2012

Le maternage...

Autant que l'allaitement fut pour moi une source de conflit avec mon entourage le plus proche (famille), le maternage n'est même pas concevable au sein même de cet environnement.

Deviendrais-je folle ? Aurais-je tant le besoin de démontrer que je suis une meilleure mère ???...

Je tairai ma pensée sur ce genre de propos tenus à mon égard dans le seul but de me déstabiliser, contrarier ou me remettre en question par le seul manque d'informations des gens qui colportent ce genre de débilité !

Oui, je suis une enfant en manque d'affection et d'attention permanent. J'ai grandi avec ce manque, j'en ai souffert, parfois encore aujourd'hui... Il était évident que je ne ferai pas subir cela à mon enfant, HORS DE QUESTION !!!

Donc oui, il sera materné, porté, choyé, et j'en passe car je n'aurais plus de sujet à traiter par la suite.

On est bien trop conditionné dans cette société capitaliste, influencé par son entourage, par une culture occidentale...

Pourquoi cette recherche perpétuelle de documentation visant à expliquer le rôle de parent ? Cela n'est-il pas propre à soi-même ? 

De notre point de vue, nous refusons un "planning" bien droit et établi sur des critères que nous ne considérons pas. Nous ne privilégierons pas la séparation comme il serait "souhaitable" car nous ne le comprenons pas. Notre instinct nous a guidé dans cette voie, le maternage !

Avec notre enfant, nous pratiquons comme bon nous semble dans une relation fusionnelle avec son papa, lui et moi.

Nous avons écouté en qualité de nouveaux parents, tout ce qui aurait pu être notre rôle, tout ce qu'il convenait d'acheter en masse...

Puis est arrivé un joli nez, tout doux et tout ce qui nous semblait indispensable a perdu toute crédibilité à nos yeux.

Une jolie chambre toute blanche et illuminée de mille lumière orne une des pièce de la maison en vain car depuis le premier jour, il nous a été improbable de nous décoller ne serait-ce qu'une seconde. Notre petit dort chaque nuit entre nous deux à la "chaleur parentale", avec notre odeur. 9 mois de vie où je n'ai été séparée qu'une heure de lui pour un soin en institut et l'ayant très mal vécu depuis, tous mes soins se font à domicile avec mon nourrisson dans les bras ou au sein.

Lorsque j'entends qu'il va me falloir le faire garder pour pouvoir vivre, j'enverrai volontiers chier la personne en question... Je me conforte dans l'idée que cette personne est ignorante sur le sujet et que je ne me permets pas pour autant de la juger...

De tempérament vif avec le sang chaud, je dois m'armer de ruse pour ne pas tout envoyer balader quand aux réflexions diverses en ce sens. Je dois me contenter de leur répondre avec un sourire bref qui clôturera le sujet sachant pertinemment qu'il suffira que j'aie le dos tourné pour être moquée...

Qu'importe, je vois bien que cela porte ses fruits. Mon petit et moi sommes exclusifs au point parfois où même moi, je n'en peux plus. ça reste rare mais il est vrai que 5 minutes parfois me font du bien mais dès que je l'ai confié à papa, il me manque tellement.

Mon écharpe est à ce jour ma meilleure amie. Elle m'accompagne dans tout mes trajets et je lui dois d'avoir un mini coeur collé au mien... Depuis mon accouchement, elle a été le plus beau cadeau que j'ai reçu... Elle me correspond tellement. Elle est mes bras, un lit, un appui, un endroit secret pour les câlins ou autre tété...

Allaité exclusivement jusqu'à ses 6 mois, mon fils a une courbe de poids basse mais je lui ai toujours fait confiance voyant son tonus, éveil et vivacité au quotidien... J'ai bien eu raison d'écouter ce petit bout car dans le cas contraire, il n'y aurait plus de sein mais un substitut bien commercial visant à "faire grossir" mon bébé afin de conforter les médecin et autre personnel médical mais qu'en serait-il de son équilibre ??? de son éveil, tonus ???? de sa vigueur de vie à chaque jour ? 

Le lait maternel est un liquide unique, irremplaçable, totalement adapté à l'espèce humaine, riche en éléments vivants que nous ne savons pas synthétiser, dont la composition évolue en permanence, au fil des tétées, de la journée, des semaines et des mois, en qualité comme en quantité, pour s'adapter aux besoins spécifiques de chaque bébé. Les substituts industriels ne sont que de pâles copies, constants en goût comme en composition, préparés à partir du lait d'une autre espèce (la vache) porteuses d'informations (hormones de croissance, nature des protéines, etc...) très différentes et adaptées à l'espèce bovine, manipulées et préparées industriellement. Le recours à ces substituts occasionne mortalité et morbidité des enfants (qui sont en moins bonne santé, plus souvent et plus gravement malades), cancers maternels, pollution et dépenses inutiles. " maternage.fr.fr

Mon petit n'est pas nourri à heure fixe, je capte le moindre de ses signes, je sais lorsqu'il a faim. Cela m'évite les crises ou autres ruses alternatives pour le nourrir à contre-coeur engendrant sûrement un refus de sa part par la suite. 

Il a 9 mois depuis le 10 du mois et il mange en morceau et seul  depuis ses 7 mois et demi (légumes bien cuits, pâtes, biscuit, fruits...). Au début, cela m'inquiétait de le voir refuser ma nourriture si bien préparée avec amour (purée, compote...) Puis, nous le voyions regarder avec intérêt ce que nous mettions dans notre bouche alors nous avons accepter de lui faire essayer une pâte juste pour voir... Énorme surprise, il la mange !!! il en redemande !!! Il veut alors des carottes... Dieu qu'il aime ça !!!! J'en ai parlé à mon pédiatre qui trouvait déjà Sandro très en avance et qui me dit : "bah il fait à l'envers mais c'est pas grave, l'essentiel c'est qu'il mange", bon ok, elle me précise bien de faire extrêmement attention... sans blagues... Depuis, il mange comme nous, avec ses quantités, dans son assiette, assis avec nous à la même table car nous ne voulons pas de chaise haute... Papa et moi mangeons sur la table basse, chacun son canapé, face à face et le petit a "SA" chaise en rotin (27 ans de vie et oui,... c'était la mienne...).

Alors il est vrai qu'il nous fait un carnage, il boit au verre (avec aide bien entendu) ou à la paille depuis sa naissance car il était hors de question de lui insérer une tétine dans la bouche. Il met de la nourriture partout quand il ne l'écrase pas carrément entre le rotin tressé de sa chaise. Mais c'est tellement plus convivial, familial et propice à la découverte des uns des autres...

Nous lui faisons entière confiance en tout, nous préférerons qu'il tombe (légèrement évidement car il reste très surveillé) mais qu'il apprenne de lui même plutôt que de lui mâcher le travail avec du matériel de puériculture coûteux, bien souvent immonde (trop coloré, bruyant...) et qui de surcroît et bien souvent confondu avec une nounou et n'est pas vraiment bénéfique au final voire... c'est pire (trotteur --')

Nous le laissons rarement pleurer sauf lorsqu'il abuse et cela ne dure pas plus de 10 minutes (et encore à l'écrire, je pense que c'est moins).

Nous n'exigeons rien de lui car un bébé reste un bébé et les parents, les parents... Nous le couchons lorsqu'il est fatigué, on ne le réveille pas aux heures "conventionnelles". Il se couche tard, se lève tard, très tard même...

Depuis qu'il se tient assis convenablement, Sandro va sur le pot... Non pas pour l'apprnetissage car il est trop tôt mais plus dans le but de faire un geste contre les couches qui polluent trop de foyers et l'environnement par conséquent. Il est aux couches lavables, d'ailleurs, j'en fais des folies... Je les trouve toutes belles, il me les faut toutes... Ma collection compte déjà 23 couches et j'en attends une trentaines... Il n'est pas géné de la situation, bien au contraire... J'en ai fait un temps de jeu. Je m'assois toujours à ses cotés et je joue avec ses jouets pour l'aider à se construire au travers du jeu... parfois même, je lui donne le sein assis au pot....

Dieu, quand j'imagine certaines scènes au travers de mes écrits, j'en ai les yeux qui piquent... Tout ce qu'il fait pour moi est magique...

Il a son caractère le jeune homme mais au moins, il aura de l'assurance, ce que je n'ai pas eu le droit d'avoir.

Nous nous fichons de ceux qui pensent qu'il restera collé à sa mère, mettant de coté une vie sociale ou autre débilité de ce genre. Mon bébé est très tourné vers les autres. Il est souriant, vif, très attachant. Il est joueur et accepte volontiers de jouer avec autrui. Il est juste indispensable pour lui d'avoir sa maman auprès de lui quelque soit la situation et j'ai envie de rajouter que moi aussi...

Je n'ai jamais manqué une "première fois", j'y ai toujours assisté et encouragé.

Nous jouons notre rôle à fond et s'il peut arriver qu'un personne tierce vienne à lui donner un "goûter", nous laissons faire pour faire plaisir à la personne mais je serai honnête lorsque j'avance le fait que ce n'est pas son rôle et que cela m'indispose quelque peu...

Nous ne l'infantilisons pas du tout bien que je préférerai de loin le garder nourrisson, mon tout petit....

Nous faisons tout avec le coeur et la confiance... Il n'y aura pas de manuel pour nous guider ou parole divine de l'entourage. Notre fusion à 3 est la seule lumière de nos vies...

C'est clair, je ne suis pas tiraillée entre ce que l'on attend de moi et mon rôle de maman, c'est mon petit qui m'indique la route à suivre. Il me donne confiance en moi et en la vie.

les conséquences majeures du non-maternage sont psychologiques. Elles se retrouvent tout au long de la vie avec des relations parents-enfants difficiles, une forte croissance du recours au soutien psychologique pour les enfants, l'augmentation des dépressions, des suicides et des comportements toxicomaniaques des adolescents, et plus généralement l'accroissement de la violence de la société, dont les racines sont à chercher dans un développement bancal de la capacité d'aimer de nos enfants. En effet, en l'absence de maternage, et de prise en compte de leurs besoins et de leur rythmes, les enfants ressentent une carence affective à un âge précoce où ils n'ont pas les ressources nécessaires pour le comprendre et l'accepter. Ce qui est bien logique, puisque c'est justement dans la petite enfance que se fabrique la sécurité affective, qui est le socle de toute la construction de l'individualité. Un sentiment profond de frustration s'inscrit alors en l'enfant non materné. Cette frustration qui influence le comportement à tout moment est tout à fait visible dans les relations entre enfants au square ou à l'école, incapables de prêter, de demander sans prendre de force, de faire preuve d'empathie au lieu de moquerie. Cette frustration se retrouve aussi dans les relations parents-enfants qui sont entachées d'un besoin permanent de l'enfant de vérifier l'amour de ses parents, d'autant plus s'il ne reçoit que colère et punition en retour de ses provocations. Enfin, cette frustration se retrouve chez l'adulte, jamais satisfait de son sort, de plus en plus prêt à tout pour "réussir", de plus en plus individualiste, égoïste et indifférent à la souffrance d'autrui, de plus en plus infantile et irresponsable. maternage.fr.fr



Je ne considère pas mon enfant comme une contrainte. Je ne me sens pas obligée de me caler sur un emploi du temps bien ficelé. Je ne me suis pas substituée à quelconque matériel et donc, je suis libre de mes mouvements, de ma vie. 

Mon fils est mon égal. Je privilgie son autonomie mais il reste dépendant de moi, il ne faut pas confondre.

On ne rend pas un enfant indépendant et autonome en le forçant à se séparer de ceux qu'il aime avant qu'il n'y soit prêt...

"Ce faisant, on fragilise psychiquement l'enfant qui apprend alors qu'il ne peut compter sur personne, même pas sur ceux qui l'ont voulu, désiré, attendu, et dont il dépend totalement. Comment, par la suite, la vie durant, être capable d'établir des relations basées sur la confiance ?

On confond aussi dépendance affective et addiction alors que cette dernière découle d'un manque de la première. C'est en effet pour combler le vide laissé par l'absence de dépendance affective à la mère et le manque de plaisir vécu à travers une relation d'amour puissante, que l'enfant, devenu grand, va rechercher à être dépendant d'une autre source de plaisir, par l'addiction à des produits ou des comportements pourvoyeurs de plaisirs, qui ne cessent de prendre de l'ampleur. Nous initions nous-mêmes fort bien nos enfants au recours à la substitution en les nourrissant au biberon (rapidement pris seul) avec un lait dit "de substitution" qui leur procure bien moins de satisfactions et bien plus de frustrations ; puis en leur proposant un doudou, qui se veut le substitut de la mère, non seulement accepté, mais même fortement recommandé. Ce faisant nous leur apprenons aussi à se consoler et se rassurer auprès d'objets et non auprès de personnes, ce qui va dans le sens d'une société toujours plus consommatrice et matérielle".maternage.fr.fr


Je préfère de loin développer ma capacité d'aimer, de protéger, d'écouter, donner ou pardonner et transmettre ces valeurs à mon enfant, que d'en faire un frustré, en manque d'assurance avec des carences pour satisfaire les générations vielle peau, pro garderie, blédina/nestlé ou autre substitut au naturel....

Je veux pour lui qu'il soit épanoui, heureux, généreux, aimant... Tout ce qu'il aura reçu, il saura le transmettre mais pour ça, il faut le lui avoir apporté... 

Ceci en boucle sur des générations car homme heureux rend femme heureuse et enfants aussi....

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