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Itinéraire d'une Maman Gâtée...

4 décembre 2012

Pour la marque Pigmée et ses jolies poupées, svp, likez ces liens ;)

Soumis par mum le mar, 04/12/2012 - 04:00. Thèmes: Free Giveawayjouetsenfant,décobébéPigmée



Pigmée, ce sont des poupées-doudous qui sont en passe de devenir le DOUDOU IDEAL de nombreux enfants, et d'ores et déjà notre petite nièce Mademoiselle G, qui fêtera bientôt sa première année de vie en compagnie de sa poupée Pigmée !

 

Pour les fêtes, Pigmée vous gâte en mettant en jeu :

 

une poupée modèle HAIR taille 2 (26 cm) coloris GRIS uni

 

Free Giveaway Pigmée : une poupée HAIR à gagner !

 

Ce concours est ouvert au Monde entier. N'hésitez pas à prévenir vos amis à l'étranger !


Pour participer, il vous suffit de :

 

Vous avez jusqu'au mardi 11 décembre 2012 inclus pour participer.

Après tirage au sort, nous donnerons le nom des heureux gagnants au plus tard le lundi 17 décembre 2012.

Envie d'augmenter vos chances de gagner ? Relayer cette info sur votre blog, Facebook ouTwitter, vous pourrez laisser un 2e commentaire ! Attention à bien préciser dans votre 2e commentaire que vous avez relayé ce free giveaway et à ajouter l'adresse du lien.

N'oubliez pas de laisser votre adresse e-mail, afin que vous puissions vous recontacter.

 

Good Luck !!!

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8 mai 2012

Les frais...

ça me fait toujours rire lorsque j'entends cet argument dans la bouche de certains, histoire de décourager les autres...

En effet, on me l'a sorti déjà quelques fois mais par chance, papa gagne assez donc bon...

Il se pourrait bien que cet argument ne tienne pas la route pour tous. 
Je parle pour mon cas là !

Et oui, un bébé va pointer son nez ? merde, il me faut une chambre, une poussette, en transat, stérilisateur et autre....

Bah j'ai envie de dire : "ou pas" !!!


Et ouais quoi, j'ai pensé pareil au début ! Et puis perso, je rentre pas trop dans le moule moi, alors, en grande économe, je fais le tour de la question et fini par m'interroger à savoir si tout ce "bazar" est bien essentiel. J'ai envie de dire que non !

ENCORE une fois, il s'agit de MON CAS ! (je précise pour les cons --')

 *** On nous dit devoir posséder :

- une chambre toute neuve, pour un bel univers (j'en suis fière mais pas indispensable car cododo depuis près d'un an maintenant).
- une poussette cosy (jamais utilisée car bébé porté en permanence (écharpe et attachement parental cf article)
- du lait en poudre/biberons (0 € car bébé allaité encore ce jour)
- des couches (investissement au début pour des couches lavables soit environ 150 € pour ma part mais 0 € à vie ensuite et ce n'est que le premier enfant...)
- la nourrice (0 € en garde ni en déplacement)
- un parc pour jouer (là encore je n'aime pas me déléguer de mon rôle, je joue avec lui car on guide le petit vers le jeu)
- petits-pots (0 € car maman cuisine toujours tout pour son bébé) = frais de courses mais pour tout le monde...
- transat (très peu utilisé)
- baby-phone (je déteste ça et encore une fois, bébé en attachement donc pas besoin).
- tapis éveil (bien des choses à dire à ce sujet) 
- un trotteur (nan mais c'est pas encore interdit ça ????) 
- des habits (là oui, je dépense grave mais beaucoup de gens offrent ou donnent)

Je répète que ce point de vue m'est propre et qu'il n'engage que moi. Je ne jugerai jamais les mamans pratiquant à l'opposé car elles seules savent ce qui est mieux pour leur bébé et pour elle. Ce sont MES convictions et elles s'appliquent pour le moment pour ce bébé là (sûrement aux suivants s'il y a mais personne ne peut prévoir... demain est un autre jour).

Mon petit ne me coûte rien du tout, voilà qui me permets d'autre folies comme l'achat de ses nombreuuuuuuuuuuses paires de chaussures ou autre. 

Cela me fait halluciner de voir comment cette société capitaliste rivalise d'idées en tout genre pour nous vendre, LE truc !!!

Pour ma part, aucun de ses objets ne trouvent son utilité à mes yeux car ils ont tous la même particularité, m'éloigner de mon petit !!!

ça paraît consternant dit comme ça mais c'est mon avis et bien d'autres mamans le partagent également au vu de mes échanges avec ses dernières concernant ce même sujet.

Je prône la proximité avec l'enfant, le contact par la peau ou le regard (bien moin facile dans une poussette face à la route ou un transat posé dans un coin...). Je ne suis pas une meilleure maman parce que je pratique à l'opposé des autres, je suis une maman avec d'autres convictions. Je ne veux pas être médaillée ni supérieure aux autres. Je veux juste un lien privilégié avec mon petit que je n'ai pas pu avoir. Mes méthodes ne s'appliquent sûrement pas de la même manière à toutes.

Il est clair que nous vivons dans une société qui prône la séparation prétextant une indépendance et autonomie. Je reste ferme quant à mes théories sur l'attachement parental et encore plus lorsqu'en me promenant je vois à présent des balancelles qui se déclenche automatiquement grâce à des capteurs de mouvement !!! (cela n'engagerait-il pas la fainéantise ?) Mon petit n'est pas une charge à ce point !!!

Je pense que certaines personnes moins fortunées que d'autres ne doivent pas tout remettre en considération lorsqu'on est capable de s'apercevoir qu'on nous vend de la facilité. Avoir un enfant c'est faire face à ses responsabilités et J'AI choisi de ne pas me substituer à quelconque matériel de puériculture en accord avec mes résolutions, principes et ambitions personnelles. 

 

 

 

1 mai 2012

Attention Danger...

Évidemment, en lisant ce titre ainsi que l'ensemble de mon blog on fait un peu le lien...

Oui, la vie de couple, la vie sexuelle...

Loin de moi l'idée de débattre de ma vie "personnelle" sexuelle, je viens poser des mots sur un problème majeur dont fait preuve le couple ayant au moins un enfant...

Lorsque je dis le mot "DANGER", terme bien évidement choisi au préalable, j'entends par là mettre une attention particulière sur les risques d'une maternité privilégiée au détriment de la vie "intime" du couple.

Il y a danger lorsque notre première attention se dirige vers notre petit sans ne serait-ce qu'un bonjour à l'être aimé... Il m'est arrivé plus d'une fois d'oublier de souhaiter le bonjour à mon amoureux privilégiant mon enfant qui de plus, dort avec nous (cododo)... Mon pauvre homme qui a lutté toute la nuit (car Monsieur travaille nuit et jour) se lève et travaille à son poste, seul, et lorsqu'il m'aperçoit enfin avec joie, je ne m'occupe que du petit...

Il y a danger lorsque toutes mes pensées s'adressent uniquement à mon petit même lors de mes "rapports". Je sens bien que mon homme sens cela aussi...

Des idées farfelues que nous ayons auparavant, nous nous contentons d'une position basique entre deux dodos... Finies les caméras et les tenues probantes... faites place au "pratique" comme le dirait Mme FORESTI...

C'est dangereux de pas faire l'amour franchement.On a eu un enfant alors on croit  que c'est subsidiaire...

On a peine à trouver un temps pour nous et lorsque l'opportunité se présente... PAF, le ptit réclame SA MAMAN...

IL Y A DANGER lorsqu'on s'habitue à ce mode de vie. Où les câlins passent après le confort de bébé pot de colle, où le ménage n'est pas trop présent dans ta tête de femme au foyer qui fait tout pour que tout soit en ordre en temps et en heure parce que toi seulement perd le nord si quelque chose sort de ton planning --'.

Danger de croire que l'amour est fort de tout...

Il y a eu malheureusement cette période où j'ai considéré les frictions amoureuses comme subsidiaires...

Un câlin peut me satisfaire mais lorsque je m'aperçois dans la glace, déformée comme un melon trop mûr et que je me demande pourquoi, oui pourquoi mon homme ne part pas ?? Je me rassure en lui prodiguant des "soins" que personne ne saurait lui administrer d'autre que moi... Je me dis que c'est ce qu'il me reste à moi, à nous... On a peut-être pas autant de films que nous en faisions, le kâma sutra a pris place dans mon tiroir perso mais tout de même... le fait de vouloir essayer de sortir de cette phase de creux, ne signifie-t-il pas que nous n'y soyons plus coincés ???

Danger lorsque les RDV à l'esthéticienne deviennent la dernière dépense à laquelle vous pensez...

Danger aussi lorsque les tétés prennent la place que le papa souhaiterait retrouver... Et oui, 1 an bientôt et j'allaite toujours mon petit...

J'ai lu quelque part une phrase qui m'a bien fait rire : "J'ai autant envie de faire l'amour que de payer mes impôts c'est dire..." (blog des humeurs de nanette me semble-t-il). Elle m'a donné envie envie d'écrire ce post avec mes propres ressentis et sur ce thème car il est vrai que je n'ai jamais vu hormis elle, quelconque personne l'aborder...

Je ris parfois de lire des histoires comme quoi rien n'a changé pour le couple car je sais à présent que si c'est possible alors DIEU existe... (alléluia) !!!

L'avantage que nous ayons mon mari et moi avons..., l'âme artiste !!!! Même si nous nous confrontons aux mêmes problèmes de couple que les autres à ce sujet, nous débordons d'imagination pour ne jamais ressembler à... nos parents ;) (exemple frappant)

C'est con, je ne suis pas une blogueuse dans l'âme, mais étant allaitante (pro-allaitante), ce qui m'a sauvée reste nos vidéos...

Je tiens un blog sexe également entre autres (mon 7ème à ce jour= Danger car tout répertorier = problèmes semble-t-il --').

Je conserve ainsi avec mon époux quelque chose d'intime, de positif donc dans mon couple. Une chose que je suis capable de partager via mes photos intimes... quelque chose qui me fait vibrer et qui sort de l'ordinaire. ça semble un peu extrême mais oui c'est une façon comme une autre de garder une part de soi complètement distincte de ma vie de maman... Il faut comprendre que je pratique allaitement, cododo et attachement parental, ce qui ne me laisse que très peu de temps...

C'est la seule chose dans laquelle n'entre pas mon nourrisson et je suis plutôt fière de continuer à l'entretenir...

Il est vrai qu'avec mon homme, notre vie a particulièrement changée, s'adaptant ainsi à notre nouvelle vie de "parents" mais il est important de privilégier notre vie "intime" et "privée" car je suis sûre que cela fait de nous de meilleurs parents que d'avoir une vie sexuelle épanouie...

C'est le sexe qui fait tourner le monde mais surtout le couple. Du coup, lorsque j'aperçois la bouille de mon chéri, je ne me contente pas de trouver le ressemblance avec mon nourrisson mais je contemple ce qui m'a fait craquer depuis le début et également depuis notre dernier "moment de complicité"...

Je pense que c'est propre à chacun de trouver son intimité dans son rôle de parent mais malgré mon imagination et celle de mon époux, je reste preneuse pour tout conseils car il n'y a rien de mieux à mon sens que le renouveau et le plaisir de se soumettre à toutes idées incongrues...

 

 

17 mars 2012

L'attachement parental...

Envie et besoin de commenter une pratique encore peu connue en France pour enfin l'expliquer avec des mots clairs et concis pour notre entourage qui ne fait pas beaucoup d'effort pour la comprendre.

Le principe même de l'attachement comme son nom l'indique est essentiellement basé sur la proximité avec la figure parentale (souvent maternelle). Cela joue sur les relations humaines et familiales en premiers lieux. Les bases de l'attachement sont fondamentales et sollicite la stabilité et la cohérence pour être en adéquation avec le principe.

La sécurité affective est un des facteurs de cette pratique. C'est cette dernière qui m'a déterminé à la mettre en place au sein de mon foyer.

L'attachement pourrait être défini par les liens omniprésents "parents-enfant" répondant à des principes physiologiques fondamentaux visant à l'évolution sécuritaire de ce dernier. 

L'enfant, toujours entouré par une figure parentale se conforte et se laisse aller. Il est plus éveillé, plus vif.

Il y a une théorie qui stipule que cette pratique serait une "prime plaisir" pour le nourrisson à laquelle s'ajoute le plaisir de la nourriture procuré par sa nourricière.

Cette pratique révélée dans les année 1940, a décelé qu'un petit enfant séparé se sa mère présente souvent de graves syndromes. 

Il est démontré également qu'un tout petit est tourné vers le "social"/ les autres... Cela n'est donc pas une pulsion secondaire mais inné chez le jeune enfant.

Parait-il, les cris, les sons de la mère, la recherche du contact peau à peau, de la chaleur, suivre le regard et surtout le sourire constitue aux yeux de notre nourrisson (dès la 3 ème semaine) une communication avec le parent. Le sourire constituerai alors un appel...

J'ai lu des tas de titres traitant de l'attachement sans vraiment en comprendre les fondements car trop d'études et sous études ont leur point de vue.

J'en parlerai à travers mes yeux, mon vécu...

Le terme même d'attachement parfois fait peur à certaines personnes car il est très explicite en effet. Dès la naissance de mon nouveau-né, je n'ai jamais été séparée. Il m'est impensable de prévoir une sortie, un déjeuner, un entretien ou autre RDV sans mon enfant.

Je ne me déplace jamais sans lui. Au début, j'ai laissé les autres me dicter ma conduite et j'ai donc été séparée trois fois une heure.... Ces trois longues heures ont été les pires de ma vie.... Je n'abuse pas non !!! je le pense. Mon fils est ma raison d'exister sans lui, il me manque un membre. Si d'autre naissance venaient à éclore au sein de mon foyer, je ne me verrai pas non plus quitter la maisonnée sans ma "troupe". Je suis une maman "colle" oui ! Une maman qui ne se sépare pas de son et ou ses poulains ! Autant la notion de confiance en soi se développe pour l'enfant en cas de pratique d'attachement, cela est également vrai pour la maman.

Je sais que j'impressionne mon dentiste, mon médecin de famille, ma famille elle même et notre entourage de par notre pratique mais je ne me résout pas à penser que cela pourrait en être autrement. JAMAIS sans mon petit ... L'échange et les liens parents/enfant se tissent dès le premiers mois de vie du nourrisson, si ce n'est dès les premières heures...

Il est certain que l'enfant est apaisé auprès de la mère et du père dès ses premiers instants et une sensation d'angoisse s'empare alors de lui lorsqu'une personne étrangère s'approche de sa personne. Très tôt, l'enfant reconnaît ses parents et c'est pour cela que nous n'avons jamais compris les remarques visant à nous faire croire qu'il fallait un temps d'adaptation à notre fils pour qu'il nous reconnaisse.

Il suffit à notre enfant de quitter nos bras pour qu'il s'insurge. Il est cependant très ouvert au monde extérieur.

Nous ne connaissons pas le "stade" de crainte des huit mois. Il en a 10 aujourd'hui et jamais nous n'avons pu constater d'attitude en ce sens bien au contraire. Il semblerait que cela soit dû à l'attachement, privilégiant ainsi le plaisir et la curiosité chez l'enfant proche de l'adulte que chez un enfant envers lequel une séparation a été valorisée...

Le symbole de l'attachement pour le jeune enfant reste souvent la mère, néanmoins cela n'est pas une fatalité... Il se peut que sa représentation ne soit pas relative à la personne qui s'occupe le plus de sa personne. Dans notre cas, l'attachement est très ancrée sur les deux parents.... "PAPA et MAMAN".

Le corps vit de la chaleur d'autrui, pourquoi l'en priver ???...

Le temps de l'indépendance est encore loin, je profite un peu...

 

17 mars 2012

Le co-dodo...

Je viens poser quelques mots ce jour un peu par colère...

Et oui le co-dodo est le sujet à la mode également visé à toutes critiques basées essentiellement sur des idées reçues...

J'ai lu un peu comme toutes les pro-co-dodo, l'article référant le cas de mort d'un nourrisson au États-Unis à la suite de sa précédente soeur âgée de 24 mois ou 24 jours selon les sources !!!! SCANDALE !!!! Toutes les personnes ignorantes se mettent alors à déballer leur science et débiter je ne sais quelle co**** sur le sujet !

- de 1, je ne crois pas à cette source qui paraît comme par hasard en pleine croissance du cododo

- de 2, si c'est vraiment le cas, je ne peux que plaindre les parents qui ont cru apporter le meilleur à leurs enfants

- de 3, si la fillette avait effectivement 24 mois, cela me paraît improbable car même le mien à 10 mois s'exprime tellement qu'il me serait impossible de m'endormir sur sa petite main sans l'entendre ne serait-ce que gémir

- de 4, les parents seraient-ils si cons pour réitérer un cododo qui aurait pu causer le décès de leur premier enfant ????

- de 5, qui sont vraiment les gens pour juger les pratiquants ???? Je ne leur demande pas moi d'absolument dormir avec leur petits !

- de 6, quels médias publient sans vérifier l'âge exact de la précédente si cette histoire est bien réelle...

 

Donc, relativement à ces faits je m'insurge ! D'autant que je ne trouve pas normal de faire flipper les parents avec des informations très très bien formulées pour interpeller et formater les gens, je ne trouve pas non plus normal d'être jugée par des parents qui ne prennent même pas la peine de s'informer avant d'emettre leurs avis.

Je n'estime pas être meilleure parce que je pratique mais je ne trouve pas non plus que les nons-pratiquants ont quelque chose à m'apporter.

En gros, il n'y a rien de meilleur que les parents ne puissent apporter que s'ils le font avec le coeur et ce dans tous les domaines.

Je pratique le cododo avec mon enfant depuis le premier jour et jamais il n'y a eu de soucis. Son sommeil est relativement moins perturbé, ses nuits sont plus longues.... Il est à proximité de ses parents et cherche de chaque main à toucher nos visage, main ou autre...

Nous avons avec notre enfant, une relation fusionnelle. Nous sommes en quelques sortes "synchronisés" et nous considérons cette pratique comme un apprentissage respectant ainsi son sommeil. Il n'est pas forcé à dormir ni à se coucher. Il est important au sein de notre maison de ne pas nous heurter les uns aux autres et de vivre en symbiose avec le respect de chacun. Il n'en sera pas pour autant capricieux ou "gâté" (Dieu que cette expression m'exaspère). Notre fils a un besoin de proximité omniprésent avec ses parents, il est donc hors de question d'aller à l'encontre de ses besoins fondamentaux et psychologiques en privilégiant une séparation qu'elle quelle soit ! Voilà pourquoi mon homme et moi n'utilisons aucun matériel de puériculture (transat, lit parapluie, landau, poussette...). De plus, le cododo facilite nettement l'endormissement de notre bébé. Nous maintenons ainsi l'allaitement sans contraites et fatigue, sans pleurs ou angoisse de ne pas être entendu...

En ce qui concerne la sieste, il en va de même. Je ne suis jamais séparée du bébé. Mon écharpe reste alors un relais pour mes bras lorsqu'une tâche m'est imposée... A des moments clés, je trouve le temps de venir confier quelques lignes à mes différents blogs comme à cet instant ci. La sieste, il la régule seul. Il s'endort en fonction de son rythme physiologique. A mon sens, je ne trouve pas nécessaire de mettre en place des rituels de régularité. Je trouve ces méthodes contraignantes et trop prédéterminées. Il est vrai que face à une civilisation qui régule la société, les gens ont le souci de « régler » leur enfant ce qui me confronterai alors à me heurter à ses véritables besoins et non "envies". Si mon enfant est fatigué, il s'endort ! Il dort avec moi au grand DAM de notre entourage....

Nous entendons souvent :

-1 :"Mais, il faut le laisser dans son lit pour être un peu tranquille"

-2 : "Tu n'as pas peur d'en faire un assisté / Il ne sera jamais indépendant"

-3 : "La place d'un enfant c'est dans sa chambre"

-4 : "Et votre vie de couple alors ????"

-5 : "C'est dangereux"

-6 : "Si vous en avez d'autres, vous ferez comment, vous dormirez tous ensemble ???"

Bon ok, il y a vraiment plus de critiques que ça dans la vraie vie mais je préfère relater les plus insistantes va-t-on dire...

Alors de :

de 1 : Nous n'avons pas fait d'enfant pour être tranquille !!! Notre fils n'est pas une contrainte, nous l'avons voulu, nous l'assumons !!! Loin de moi l'idée de dire que les gens qui ne pratiquent pas comme moi soit maltraitants ou autres, je répète, je ne suis personne pour juger, chaque enfant est différent et ma méthodologie ne s'appliquerait probablement pas à d'autres. Je n'ai pas non plus la prétention d'affirmer qu'il n'y a pas de moments difficile où même avec tout l'amour que je porte à mon enfant, il reste des périodes où je fatigue, je peut craquer, je ne suis pas surhumaine ni menteuse. J'ai juste la chance d'avoir à mes cotés, le papa idéal qui m'écoute et me soutien au quotidien. Mais ma raison de vivre c'est mon fils et ce que JE peux lui apporter. IL est non stop avec nous (papa travaille à la maison également), mon rôle à moi et de le guider dans l'apprentissage de la vie. Je n'ai pas eu cette chance d'avoir du soutien de la part de ma mère, je souhaite que mon fils sache que même durant son sommeil sa maman veille sur lui. Je suis affirmative sur les avantages d'un co sleeping. S'il n'a pas sommeil, il ne s'endormira pas de toutes façons ! Son sommeil est indépendant de sa volonté, il est dû à des besoins physiologiques qui je pense ne peuvent être respecté qu'en les privilégiant. Il me semble que le contact corporel avec le parent reste nécessaire contrairement à l'idéologie d'une culture occidentale privilégiant la séparation. Il n'en est pas moins important de continuer ses activités bien au contraire ! Un bruit "modéré" n'empêchera jamais un enfant de trouver le repos. Le silence sur mon petit a un effet plus angoissant qu'autre chose surtout si je ne bouge plus. Il se réveillera alors s'il ne sent aucun mouvement et n'entend rien du tout. Il se rassure alors en ouvrant un oeil pour s'apercevoir qu'au final, je ne l'ai pas "laissé tombé". Il ne perçoit pas l'endormissement comme une mise à l'écart et donc,il s'endort comme bon lui semble, souvent rassuré par une tété bien confortablement installé soit dans mes bras, dans son écharpe ou dans notre lit ! C'est un moment d'échange qui se prolonge pour la nuit également ! La crainte d'être débordé ne prend alors pas tout son sens chez nous.... L'expérience démontre en effet que les enfants se sentent en sécurité et dorment beaucoup mieux.

de 2 : Il ne faut pas confondre autonomie et indépendance. Déjà parce qu'un bébé reste un bébé et qu'il n'est alors pas question d'utiliser ces termes si petit soit-il. Il n'a pas à être indépendant pour le moment. L'autonomie viendra plus tard, il n'a que 10 mois. Il lui arrive de jouer seul mais sûrement pas loin de maman... Il a le temps, il est bébé ! Pour ce qui est du coté "assisté", j'ai envie de confier aux mauvaises langues que mon petit est très débrouillard, il court partout, sait ce qu'il veut et met tout en oeuvre pour l'obtenir quitte à en être rusé ! Lorsqu'il veut quelque chose il le fait/le prend... Il ne nous attend pas du tout. Il est également très tourné vers le monde extérieur. Il côtoie tout le monde et reste très vif avec les autres. Il a confiance en lui et n'hésite pas. C'est une qualité que j'admire chez lui car j'en suis incapable...

de 3 : La place d'un enfant c'est avant tout auprès de ses parents ! Sa chambre n'est qu'un moyen de rassurer les parents d'offrir le meilleur à leur enfant. Sa chambre est la pièce que je préfère bien qu'elle ne soit utilisée que très peu dans la journée (jouer, change...), néanmoins, si ce serait à refaire, je ne l'utiliserai pas davantage voire, je n'en aurais pas achetée. Nous n'utilisons rien qui puisse nous "éloigner" de notre fils. Mon écharpe, ma fidèle amie, serait bien assez pour s'y reposer si ce n'était pas notre lit !

de 4 : Notre vie de couple ??? Bah elle va très bien merci ! Dieu seul sait qu'un couple qui se désire trouvera toujours une solution ! Il suffit d'un peu d'imagination et de bon sens. Notre enfant ne nous empêche pas de nous épanouir ensemble même s'il y a des moments clefs...

de 5 : C'est dangereux !!! Pfffffff qu'est-ce qu'on nous mettra pas dans la tête pour nous manipuler --'  Il y a des tas de cultures différentes de la nôtre qui privilégie ce système sans jamais avoir eu de cas dits "dangereux" ! Bien au contraire. Dans certaines civilisations la séparations est dites maltraitante au contraire. Les médias et les ignorants débitent tour à tour des propos à mon sens choquants et pervertissent nos esprits pour mieux nous formater. Cessons donc de regarder les maternelles ou autres conneries du genre... Faisons comme nous le sentons ! Il y a des milliers de solutions pour sécuriser la pratique. Personnellement, j'ai collé mon lit au mur et je dors de ce coté comme ça selon le sein à donner, le petit se colle soit du coté mur (coussin oblige) soit entre papa et maman... Il n'y a donc aucune chance de chute, aucun danger... Dans d'autres cas, on peut pratiquer comme cela :

L’essentiel des différentes organisations nocturnes pour faire dormir son enfant

  • Le lit familial : le bébé dort avec ses deux parents, en général à côté de sa mère

  • Le lit mère-bébé ou père-bébé : le bébé dort avec un de ses parents, l’autre dort ailleurs

  • La chambre familiale : le bébé dort dans son propre dispositif de couchage dans la chambre des parents ; il peut être accueilli ponctuellement dans leur lit (lors des tétées par exemple)
  • Un parent dort dans la chambre d’enfant, souvent en utilisant un lit d’appoint (par exemple lors d’une maladie)
  •  Cododo.free


de 6 : Oui, certainement, nous partageons tellement de bons moments au coucher et au réveil tous les trois que s'il fallait en faire profiter les suivants, ce ne serait pas un soucis à nos yeux. Si notre bébé grandit et qu'il préfère alors sa chambre, nous respecterons son choix. Il n'y aura d'obligation d'aucun coté ni d'abandon à la suite d'une hypothétique nouvelle naissance.


Je n'ai pas écrit ces quelques lignes pour me justifier... Il y aura toujours des cons pour juger mais cela apportera peut-être des réponses à des gens qui se questionnent réellement. Je ne cherche pas à vous convaincre. A vrai dire ces lignes seront confiées à mes enfants eux-même qui pourront, même s'ils ne pratiqueront pas comme moi (liberté), sentir tout l'amour que j'ai pu mettre dans leur éducation... Parce que tout ce que je fais, c'est pour leur donner le meilleur <3<3<3

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20 février 2012

Le maternage...

Autant que l'allaitement fut pour moi une source de conflit avec mon entourage le plus proche (famille), le maternage n'est même pas concevable au sein même de cet environnement.

Deviendrais-je folle ? Aurais-je tant le besoin de démontrer que je suis une meilleure mère ???...

Je tairai ma pensée sur ce genre de propos tenus à mon égard dans le seul but de me déstabiliser, contrarier ou me remettre en question par le seul manque d'informations des gens qui colportent ce genre de débilité !

Oui, je suis une enfant en manque d'affection et d'attention permanent. J'ai grandi avec ce manque, j'en ai souffert, parfois encore aujourd'hui... Il était évident que je ne ferai pas subir cela à mon enfant, HORS DE QUESTION !!!

Donc oui, il sera materné, porté, choyé, et j'en passe car je n'aurais plus de sujet à traiter par la suite.

On est bien trop conditionné dans cette société capitaliste, influencé par son entourage, par une culture occidentale...

Pourquoi cette recherche perpétuelle de documentation visant à expliquer le rôle de parent ? Cela n'est-il pas propre à soi-même ? 

De notre point de vue, nous refusons un "planning" bien droit et établi sur des critères que nous ne considérons pas. Nous ne privilégierons pas la séparation comme il serait "souhaitable" car nous ne le comprenons pas. Notre instinct nous a guidé dans cette voie, le maternage !

Avec notre enfant, nous pratiquons comme bon nous semble dans une relation fusionnelle avec son papa, lui et moi.

Nous avons écouté en qualité de nouveaux parents, tout ce qui aurait pu être notre rôle, tout ce qu'il convenait d'acheter en masse...

Puis est arrivé un joli nez, tout doux et tout ce qui nous semblait indispensable a perdu toute crédibilité à nos yeux.

Une jolie chambre toute blanche et illuminée de mille lumière orne une des pièce de la maison en vain car depuis le premier jour, il nous a été improbable de nous décoller ne serait-ce qu'une seconde. Notre petit dort chaque nuit entre nous deux à la "chaleur parentale", avec notre odeur. 9 mois de vie où je n'ai été séparée qu'une heure de lui pour un soin en institut et l'ayant très mal vécu depuis, tous mes soins se font à domicile avec mon nourrisson dans les bras ou au sein.

Lorsque j'entends qu'il va me falloir le faire garder pour pouvoir vivre, j'enverrai volontiers chier la personne en question... Je me conforte dans l'idée que cette personne est ignorante sur le sujet et que je ne me permets pas pour autant de la juger...

De tempérament vif avec le sang chaud, je dois m'armer de ruse pour ne pas tout envoyer balader quand aux réflexions diverses en ce sens. Je dois me contenter de leur répondre avec un sourire bref qui clôturera le sujet sachant pertinemment qu'il suffira que j'aie le dos tourné pour être moquée...

Qu'importe, je vois bien que cela porte ses fruits. Mon petit et moi sommes exclusifs au point parfois où même moi, je n'en peux plus. ça reste rare mais il est vrai que 5 minutes parfois me font du bien mais dès que je l'ai confié à papa, il me manque tellement.

Mon écharpe est à ce jour ma meilleure amie. Elle m'accompagne dans tout mes trajets et je lui dois d'avoir un mini coeur collé au mien... Depuis mon accouchement, elle a été le plus beau cadeau que j'ai reçu... Elle me correspond tellement. Elle est mes bras, un lit, un appui, un endroit secret pour les câlins ou autre tété...

Allaité exclusivement jusqu'à ses 6 mois, mon fils a une courbe de poids basse mais je lui ai toujours fait confiance voyant son tonus, éveil et vivacité au quotidien... J'ai bien eu raison d'écouter ce petit bout car dans le cas contraire, il n'y aurait plus de sein mais un substitut bien commercial visant à "faire grossir" mon bébé afin de conforter les médecin et autre personnel médical mais qu'en serait-il de son équilibre ??? de son éveil, tonus ???? de sa vigueur de vie à chaque jour ? 

Le lait maternel est un liquide unique, irremplaçable, totalement adapté à l'espèce humaine, riche en éléments vivants que nous ne savons pas synthétiser, dont la composition évolue en permanence, au fil des tétées, de la journée, des semaines et des mois, en qualité comme en quantité, pour s'adapter aux besoins spécifiques de chaque bébé. Les substituts industriels ne sont que de pâles copies, constants en goût comme en composition, préparés à partir du lait d'une autre espèce (la vache) porteuses d'informations (hormones de croissance, nature des protéines, etc...) très différentes et adaptées à l'espèce bovine, manipulées et préparées industriellement. Le recours à ces substituts occasionne mortalité et morbidité des enfants (qui sont en moins bonne santé, plus souvent et plus gravement malades), cancers maternels, pollution et dépenses inutiles. " maternage.fr.fr

Mon petit n'est pas nourri à heure fixe, je capte le moindre de ses signes, je sais lorsqu'il a faim. Cela m'évite les crises ou autres ruses alternatives pour le nourrir à contre-coeur engendrant sûrement un refus de sa part par la suite. 

Il a 9 mois depuis le 10 du mois et il mange en morceau et seul  depuis ses 7 mois et demi (légumes bien cuits, pâtes, biscuit, fruits...). Au début, cela m'inquiétait de le voir refuser ma nourriture si bien préparée avec amour (purée, compote...) Puis, nous le voyions regarder avec intérêt ce que nous mettions dans notre bouche alors nous avons accepter de lui faire essayer une pâte juste pour voir... Énorme surprise, il la mange !!! il en redemande !!! Il veut alors des carottes... Dieu qu'il aime ça !!!! J'en ai parlé à mon pédiatre qui trouvait déjà Sandro très en avance et qui me dit : "bah il fait à l'envers mais c'est pas grave, l'essentiel c'est qu'il mange", bon ok, elle me précise bien de faire extrêmement attention... sans blagues... Depuis, il mange comme nous, avec ses quantités, dans son assiette, assis avec nous à la même table car nous ne voulons pas de chaise haute... Papa et moi mangeons sur la table basse, chacun son canapé, face à face et le petit a "SA" chaise en rotin (27 ans de vie et oui,... c'était la mienne...).

Alors il est vrai qu'il nous fait un carnage, il boit au verre (avec aide bien entendu) ou à la paille depuis sa naissance car il était hors de question de lui insérer une tétine dans la bouche. Il met de la nourriture partout quand il ne l'écrase pas carrément entre le rotin tressé de sa chaise. Mais c'est tellement plus convivial, familial et propice à la découverte des uns des autres...

Nous lui faisons entière confiance en tout, nous préférerons qu'il tombe (légèrement évidement car il reste très surveillé) mais qu'il apprenne de lui même plutôt que de lui mâcher le travail avec du matériel de puériculture coûteux, bien souvent immonde (trop coloré, bruyant...) et qui de surcroît et bien souvent confondu avec une nounou et n'est pas vraiment bénéfique au final voire... c'est pire (trotteur --')

Nous le laissons rarement pleurer sauf lorsqu'il abuse et cela ne dure pas plus de 10 minutes (et encore à l'écrire, je pense que c'est moins).

Nous n'exigeons rien de lui car un bébé reste un bébé et les parents, les parents... Nous le couchons lorsqu'il est fatigué, on ne le réveille pas aux heures "conventionnelles". Il se couche tard, se lève tard, très tard même...

Depuis qu'il se tient assis convenablement, Sandro va sur le pot... Non pas pour l'apprnetissage car il est trop tôt mais plus dans le but de faire un geste contre les couches qui polluent trop de foyers et l'environnement par conséquent. Il est aux couches lavables, d'ailleurs, j'en fais des folies... Je les trouve toutes belles, il me les faut toutes... Ma collection compte déjà 23 couches et j'en attends une trentaines... Il n'est pas géné de la situation, bien au contraire... J'en ai fait un temps de jeu. Je m'assois toujours à ses cotés et je joue avec ses jouets pour l'aider à se construire au travers du jeu... parfois même, je lui donne le sein assis au pot....

Dieu, quand j'imagine certaines scènes au travers de mes écrits, j'en ai les yeux qui piquent... Tout ce qu'il fait pour moi est magique...

Il a son caractère le jeune homme mais au moins, il aura de l'assurance, ce que je n'ai pas eu le droit d'avoir.

Nous nous fichons de ceux qui pensent qu'il restera collé à sa mère, mettant de coté une vie sociale ou autre débilité de ce genre. Mon bébé est très tourné vers les autres. Il est souriant, vif, très attachant. Il est joueur et accepte volontiers de jouer avec autrui. Il est juste indispensable pour lui d'avoir sa maman auprès de lui quelque soit la situation et j'ai envie de rajouter que moi aussi...

Je n'ai jamais manqué une "première fois", j'y ai toujours assisté et encouragé.

Nous jouons notre rôle à fond et s'il peut arriver qu'un personne tierce vienne à lui donner un "goûter", nous laissons faire pour faire plaisir à la personne mais je serai honnête lorsque j'avance le fait que ce n'est pas son rôle et que cela m'indispose quelque peu...

Nous ne l'infantilisons pas du tout bien que je préférerai de loin le garder nourrisson, mon tout petit....

Nous faisons tout avec le coeur et la confiance... Il n'y aura pas de manuel pour nous guider ou parole divine de l'entourage. Notre fusion à 3 est la seule lumière de nos vies...

C'est clair, je ne suis pas tiraillée entre ce que l'on attend de moi et mon rôle de maman, c'est mon petit qui m'indique la route à suivre. Il me donne confiance en moi et en la vie.

les conséquences majeures du non-maternage sont psychologiques. Elles se retrouvent tout au long de la vie avec des relations parents-enfants difficiles, une forte croissance du recours au soutien psychologique pour les enfants, l'augmentation des dépressions, des suicides et des comportements toxicomaniaques des adolescents, et plus généralement l'accroissement de la violence de la société, dont les racines sont à chercher dans un développement bancal de la capacité d'aimer de nos enfants. En effet, en l'absence de maternage, et de prise en compte de leurs besoins et de leur rythmes, les enfants ressentent une carence affective à un âge précoce où ils n'ont pas les ressources nécessaires pour le comprendre et l'accepter. Ce qui est bien logique, puisque c'est justement dans la petite enfance que se fabrique la sécurité affective, qui est le socle de toute la construction de l'individualité. Un sentiment profond de frustration s'inscrit alors en l'enfant non materné. Cette frustration qui influence le comportement à tout moment est tout à fait visible dans les relations entre enfants au square ou à l'école, incapables de prêter, de demander sans prendre de force, de faire preuve d'empathie au lieu de moquerie. Cette frustration se retrouve aussi dans les relations parents-enfants qui sont entachées d'un besoin permanent de l'enfant de vérifier l'amour de ses parents, d'autant plus s'il ne reçoit que colère et punition en retour de ses provocations. Enfin, cette frustration se retrouve chez l'adulte, jamais satisfait de son sort, de plus en plus prêt à tout pour "réussir", de plus en plus individualiste, égoïste et indifférent à la souffrance d'autrui, de plus en plus infantile et irresponsable. maternage.fr.fr



Je ne considère pas mon enfant comme une contrainte. Je ne me sens pas obligée de me caler sur un emploi du temps bien ficelé. Je ne me suis pas substituée à quelconque matériel et donc, je suis libre de mes mouvements, de ma vie. 

Mon fils est mon égal. Je privilgie son autonomie mais il reste dépendant de moi, il ne faut pas confondre.

On ne rend pas un enfant indépendant et autonome en le forçant à se séparer de ceux qu'il aime avant qu'il n'y soit prêt...

"Ce faisant, on fragilise psychiquement l'enfant qui apprend alors qu'il ne peut compter sur personne, même pas sur ceux qui l'ont voulu, désiré, attendu, et dont il dépend totalement. Comment, par la suite, la vie durant, être capable d'établir des relations basées sur la confiance ?

On confond aussi dépendance affective et addiction alors que cette dernière découle d'un manque de la première. C'est en effet pour combler le vide laissé par l'absence de dépendance affective à la mère et le manque de plaisir vécu à travers une relation d'amour puissante, que l'enfant, devenu grand, va rechercher à être dépendant d'une autre source de plaisir, par l'addiction à des produits ou des comportements pourvoyeurs de plaisirs, qui ne cessent de prendre de l'ampleur. Nous initions nous-mêmes fort bien nos enfants au recours à la substitution en les nourrissant au biberon (rapidement pris seul) avec un lait dit "de substitution" qui leur procure bien moins de satisfactions et bien plus de frustrations ; puis en leur proposant un doudou, qui se veut le substitut de la mère, non seulement accepté, mais même fortement recommandé. Ce faisant nous leur apprenons aussi à se consoler et se rassurer auprès d'objets et non auprès de personnes, ce qui va dans le sens d'une société toujours plus consommatrice et matérielle".maternage.fr.fr


Je préfère de loin développer ma capacité d'aimer, de protéger, d'écouter, donner ou pardonner et transmettre ces valeurs à mon enfant, que d'en faire un frustré, en manque d'assurance avec des carences pour satisfaire les générations vielle peau, pro garderie, blédina/nestlé ou autre substitut au naturel....

Je veux pour lui qu'il soit épanoui, heureux, généreux, aimant... Tout ce qu'il aura reçu, il saura le transmettre mais pour ça, il faut le lui avoir apporté... 

Ceci en boucle sur des générations car homme heureux rend femme heureuse et enfants aussi....

30 janvier 2012

L'allaitement...

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Je pourrais écrire un long texte vantant pour la énième fois les avantages du lait maternel et ses bienfaits mais cela ne paraîtra-t-il pas à ce point répétitif ????

Surtout que tout le monde le sait, pour avoir toutes les réponses à ses questions, il faut visiter ce site.

J'ai choisi ce sujet car il me touche profondément.

Je l'ai choisi comme sujet car cela a été la plus grande preuve de générosité, de maturité et d'amour qu'il m'ait été donné de partager.

J'ai fait le don de mon sein à un bébé que je connaissais à peine mais que j'aimais déjà au grands dieux... 

Je préfère parler de ce sujet en ces termes car ce texte au final... il est dédié à mon bébé <3

Sandro est si petit, il vient juste de naître, on le pose sur ma poitrine pour faire du peau à peau. On prend bien le temps de me laisser avec mon petit pour commencer la difficile mais si belle chose qu'est l'allaitement.

Je suis là, seule avec ce petit bout qui est le mien mais que je ne connais pas encore. Personne ne m'explique comment faire. Je n'ai pas eu la chance d'avoir de modèle chez moi. Je n'ai jamais été nourrie au sein. On ne me comprend même pas...

Il refuse de boire, on me dit que ce n'est pas grave, il va le réclamer plus tard. Il est si beau tout petit. Je passe mon temps à le regarder puis dès qu'il montre un signe de réveil, je le place à coté de moi pour le nourrir de mon lait. C'est douloureux, très douloureux. Donner le sein n'est pas du tout ce que j'imaginais. A sa première tété, mon petit homme m'avais complètement dévorée ce qui n'aidait pas.

J'avais beaucoup de mal à le nourrir suffisamment par la suite, (j'ai subi une intervention de réduction mammaire 8 ans auparavant) et j'en ai beaucoup souffert. Le baby blues me tenait en force et mon entourage ne m'aidait guère. Outre les remarques telles "je le laisse mourir de faim" ou "ça ne marchera pas vu ton opération...", ne pas voir grossir mon nourrisson était d'autant plus dur.

J'ai subi seule dans mon coin et j'ai encaissé les réflexions bien lourdes. Toute cette rage en moi montait et plus sa présence se faisait sentir plus je m'informais pour aller à l'encontre même de l'avis des médecins qui m'ont forcé à sevrer mon petit pour me substituer à un biberon.... Horreur et rage !!!

Il n'en était pas question ! Jamais un bout de caoutchouc ne remplacerait mon sein ! J'avais plus que besoin de lui offrir cela...

J'ai consulté des consultantes en lactation, utiliser les sondes et les compléments, peser mon petit chaque jour, vu et revu des pédiatres et nous avons même été hospitalisés ensemble. Il est évident que je ne me serai jamais braquée si mon petit ne prenait ou ne perdait du poids. Il en prenait !!! mais 50g par semaine. Il était pourtant très vif déjà mais à un mois il ne pesait pas beaucoup plus que son poids de naissance. Il s'avère que le papa est très fin aussi...

Bref, après nos débuts tumultueux un jour j'ai dit STOP ! fini les compléments de merde ! Je ne parvenais à tirer que 20 à 40 ml de lait en plus d'un appareil douloureux. J'ai demandé au papa s'il tenait avec moi une semaine sans compléments ni tire lait ni sonde... la pédiatre devait nous rendre visite le lundi suivant justement. BINGO !!!!! 230 g en une semaine !!!!!!!!!!!!!!!

J'ai tué tout le monde ! J'ai retrouvé ma joie, j'ai écouté mon instinct maternel et j'ai réussi ! Je n'en reviens toujours pas et ne sais pas comment j'y suis parvenue (euuuh, tété toute la journée, peau à peau, rester collée au bébé sans rien pouvoir faire d'autre, le temps des sieste, tirer le lait malgré que je n'y parvenais pas... )

J'ai réussi à fructifier ma lactation pour que les canaux qui m'avaient étés coupés lors de l'intervention puissent repousser (la nature est bien faite).

La complicité si précieuse avec mon petit était sauvée. Dès cet instant à chaque tété nous n'étions plus que nous deux, sans appareils ni artifices !!! Nous deux et nos doux regards plongés dans celui de l'autre comme si l'univers même lui, se serait arrêté ! Comme si le temps ne comptait plus.

Des tétés très trrrrrrèss longues où j'arrêtais tout ! Pas d'heure fixe pour être nourri ou juste réconforté.

8 mois de tendres caresses de mon bébé au sein plus tard, je me complais à le voir venir chercher son lait ou plus, chercher quelconque réconfort après un bobo, une frayeur, une angoisse...

Mon petit reste ainsi mon nourrisson, ma passion, mon privilégié... Je ne suis pas prête à arrêter de le nourrir de cette façon je sais que cela pourra pourtant bien vite se présenter et sûrement lorsque je ne m'y attendrai pas...

En attendant, lorsqu'il me regarde durant sa tété avec ses deux grands yeux noirs en amandes, il me percute et même si nous n'avons pas encore de mots clairs et concis à échanger, nous nous comprenons. Il sait que je l'aime de tout mon coeur, il le voit dans mon regard et juste avant de s'endormir, toujours au sein, il m'esquisse un sourire et là je lui donnerai tout ce que j'ai...

Il y a des moments si précieux, si naturels, si purs comme ceux là qu'il m'arrive encore à ce jour d'en être émue, au bord des larmes... ce petit, je me serais battue pour lui donner le meilleur et j'y suis parvenue. Si par moment je n'ai pas toujours fait les choses bien, là j'ai atteint mon but !!!

 

 

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30 décembre 2011

Mon travail, mon opinion sur ma vie de maman au foyer...

Maman au foyer....

Un bien joli terme pour moi mais qui ne me parlait pas du tout.

Et oui, fille d'une maman assez égoïste, je convenais de penser que la vie était telle et que toutes ses femmes qui ne travaillaient pas étaient des poids pour notre société...

Erreur, je le sais à présent !!!

Des lacunes et du manque affectif à jamais in-comblé de mon éducation, je prends alors un virage à 180° depuis mon nouveau rôle de maman.

Et oui, il n'y a que les cons pour ne jamais changer d'avis !

J'ai 26 ans ce jour et suis la maman heureuse et épanouie d'un petit garçon de 7 mois (bientôt 8).

Je n'imagine pas un seul moment passer ne serait-ce qu'un instant sans cet enfant que Dieu m'a permise d'avoir alors que je n'y croyais plus.

Je n'ai pas eu une vie des plus simple... Parents séparés, violences de mes beaux-pères (physiques ou mentales), abusée par l'un d'entre eux...

Oubliée, voir délaissée par une mère égocentrique et humiliante, j'ai sombré peu à peu dans les douloureux remèdes des exutoires bien connus de ma génération.

Vie difficile mais pas à plaindre car tel est le chemin qu'il m'a fallu parcourir pour aujourd'hui, devenir la personne que je suis, à savoir aimante, partageuse, envieuse d'aimer et de protéger à nouveau...

Les obstacles bien connus ne m'empêcherons pas d'assouvir mon rôle de maman du mieux que je le pourrais.

Je dis stop à ce cercle vicieux qu'était ma destinée.

C'est le monde moderne qui fait pression sur nous dans un but hautement consumériste. Le monde dans lequel nous vivons n'a plus de valeur, plus de sens. Il faut nous empêcher d'être heureux quoiqu'il en coûte. Nous avons un point faible et ils le savent pertinemment bien. A l'époque de nos grands-mères, les foyers étaient bien plus sereins et cela même à l'encontre d'un système capitaliste.

Nous sommes à peine à deux générations et déjà tout est détruit, disloqué... Mon grand-père qui ne considérait pas que ma grand-mère ne travaille, me prend pour une folle d'avoir fait le choix de rester à la maison auprès de mon enfant. Tout est fait dans le sens de la destruction de cellule familiale.

Il est évident que le taux de divorce ou séparation n'a pu être aussi flambant que si l'on ne le provoque.

J'ai conscience que la société nous conforme tous et toutes dans un système bien réglementé mais qu'en est-il de l'épanouïssement personnel ??? de la vie de famille ??? 

Durant leurs premières années, avant l'entrée à l'école, quel est l'intérêt de faire garder son petit, même par des professionnels, pour le voir juste les soirs et week-ends??

ça ne tourne pas rond dans notre sociétés. On veut TOUT, tout le temps et on ne se pose même plus la question de ce qui est vraiment bon pour son ou ses enfants, son mari ou soi-même.

Je me voulais indépendante et fière... totalement exclue des projets de mon conjoint tout comme lui le serait des miens... au final, je sais que j'ai eu tord d'avoir de pareilles pensées... On ne peut être épanouie que lorsque l'on sait que nous sommes important dans la vie. Je le suis ! Je le suis pour mon fils, pour ses premières premières fois, pour ses chagrins, ses angoisses,ses tétés, ses moments de doutes ou de bonheurs, pour ses bonnes ou mauvaises notes, sa première copine ou copain... Je le suis aussi pour mon mari, pour son réconfort, pour une écoute, un conseil, un soin... pour un câlin, pour ses besoins, le rassurer lui aussi...

Nous sommes des "inactives" selon la vigueur des instituts officiels de stats, sur les déclarations d'état civil nous apparaissons « sans profession », beaucoup de célibataires nous envient nos maisons pleines de rires d'enfants, les femmes qui travaillent lorgnent de leur côté en se disant que nous avons « bien de la chance de pouvoir se le permettre », ou se disent, septique, que « jamais elles ne pourraient rester cloîtrées entre leurs quatre murs » .  De nos jours, c'est presque une tare... pffff

Je n'ai pas fait ce choix au hasard. J'ai choisi en accord avec mon mari, son approbation m'a été d'un réconfort ultime. Grâce à son soutien, j'ai pu combler mes blessures du passé en offrant à notre enfant tout ce que je peux lui apporter. J'ai pu allaiter et toujours à ce jour, je continue et continuerai autant que mon bébé le souhaitera. J'assure un cododo à mon bébé que j'aime tant, ce qui lui procure tout le coté rassurant dont il a besoin. Il aime son papa tout autant que sa maman et il a besoin de notre proximité au quotidien pour grandir à son rythme avec assurance. J'ai un coté créatif qui me permets de m'épanouïr au quotidien même s'il est souvent très dur de trouver 5 minutes pour moi...

Moi je couds, je tricote, coupe, colle, créé encore et toujours, je tiens un blog pour mon fils au quotidien. J'aime l'art en général. Mon mari est peintre et avec lui, on partage des tas de centres d'interêts communs. Il travaille à la maison et ce n'est donc pas un choix au détriment d'une vie sociale et enrichissante. Je suis omniprésente et omnisciente pour les 2 hommes de ma vie. Je suis et resterai leurs yeux et oreilles. Un appui, un rempart, une écoute et conseil à la fois ou au moins, du mieux que je ne puisse le faire.

Je ne juge pas les femmes qui n'ont pas le choix, dans ce cas, il n'y a rien à dire, mais quand il y a le choix, je ne comprends vraiment pas l'intérêt de faire des enfants pour s'en séparer dés les premiers mois des journées entières. Ils grandissent si vite... Je ne pourrais pas échanger avec une autre (autant qualifiée qu'elle puisse être) ces instants si précieux de nourrisson où la découverte de tout et la recherche d'attention est omniprésente.

Je suis interloquée lorsque ce sont ces femmes qui sont adulé, valorisé au détriment de nous qui travaillons dans l'ombre. Nous sommes tout aussi importantes à la société. Si tel est leur choix, il m'est impossible de prouver qu'elles ont tord ; néanmoins, je vois les choses différemment ! Élever des enfants pour en faire des individus bien portants et riches de valeurs ou faire pour le mieux dans ce sens n'est pas tous les jours simple. . Mais non, nous sommes condamnées d'avance... Nous sommes les "tire-au-flan de la société", les autres on les flatte dans cette accumulation des tâches pour ne pas qu'elles s'en rendent compte et qu'elles continuent d'être des productives sur tous les plans, se contentant d'un salaire inférieur à ceux des hommes et de flattage d'égo!

Le travail de maman à la maison est très ingrat. Dans une maison, on n'a jamais fini, il n'y a pas d'heure de fermeture et après une journée épuisante de massage, bain, couches à changer, cuisine, ménage, courses, repassage, et les créas perso lorsque bébé me laisse le temps... je crois avoir fini mon labeur... et non !!!!

Je ne touche pas de salaire ni de prime « pour bons et loyaux services », pas de valorisation pour mon travail acharné, pour mes nerfs usés par moment.

Je n'ai pas la considération de mon entourage quand à l'attachement parental, au cododo, aux couches écolos... Non seulement l'état ne me reconnaît pas mais la famille non plus. Lorsque le soir, le mari est exténué de sa journée et que le bébé n'a de cesse de pleurer, je ne remets pas mon choix en question pour autant... C'est très dur par moment, parfois même, je sens que je peux craquer mais lorsque j'aperçois son joli sourire, je sens un boum dans mon coeur et les larmes qui montent très vite... des larmes de joie et de bonheur que de partager ces instants privilégiés avec ceux que j'aime au plus haut point !!!

Il y a des phases normales dans la vie d'une mère au foyer : au début, c'est l'euphorie, on goûte avec soulagement l'absence de contraintes horaires, le patron n'est plus sur notre dos à nous mettre la pression, les collègues médisantes elles aussi ont disparues...

On est ravie d'être à la maison, de décorer, de chouchouter notre maisonnée. Puis vient le temps ou ça commence à être assez train train, on s'habitue à être coincée entre quatre murs à donner le sein, changer des couches culottes à ranger et re-ranger.

Ensuite vient un temps particulièrement ingrat où l'on s'aperçoit que notre travail n'est pas reconnu, voir pire : critiqué et diabolisé ! (Tu n'imagines pas séparation, c'est pas bon pour son épanouïssement d'être tout temps avec le bébé, tu vas en faire un coincé, t'es sûre que c'est bon ça ?????)

On a de la frustration, on en a assez des regards méprisants des gens, des remarques désobligeantes et/ou déplacées... on a parfois dans les moments les plus sombres, l'impression d'être un parasite improductif de la société et certains ne se gènent pas pour nous le faire comprendre !

Mieux vaut être prévenue à l'avance et ne pas trop idéaliser : rester à la maison, ça va être un don de soi permanent et une activité à gérer avec intelligence pour ne pas se retrouver dégoûtée après quelques années, regretter son choix et son indépendance.

J'ai eu l'habitude d'avoir mon propre salaire à gérer et me voilà restreinte au seules allocations parfois même je suis mal à l'aise de dépenser l'argent gagné par mon mari. C'est un peu humiliant mais comme précisé au devant de ces quelques lignes, tout est fait pour destructurer la cellule familiale, déséquilibrant l'évolution de nos enfants, volant à l'un des deux parent les instants précieux que nous offrent nos chérubins. A mon sens, une famille disloquée ne sera plus jamais complète et pourtant l'état dans lequel nous vivons met tout en oeuvre pour briser ce mode de vie afin de faire de nous des parfaits petits soldats esclaves de leurs vies, productifs et dépressif à souhait mais productifs tout de même...

Chacun fait son choix. Lorsque l'on vit dans un foyer équilibré, avec un père et une mère responsables et présents, qu'il y a un vrai amour et une confiance mutuelle entre les deux quand à l'éducation et tout ce qui doit être considéré comme une répartition des tâches et responsabilités, la mère comme le père apportent leur pierre à l'édifice familial, il n'y a pas d'histoire de domination là-dedans.

Économiquement parlant, la mère qui élève ses enfants dépense clairement moins...

Dieu nous confie des enfants pour que nous en prenions soin, et que nous les élevions du mieux que nous pouvons. Nous avons des valeurs essentielles à leur transmettre que les systèmes de garde séculiers ne leur transmettront pas.

Nous avons de l'amour à leur donner et quand on travaille à l'extérieur, on ne peut pas donner autant, faute de temps et de disponibilité.

Les notions de sacrifice, de don de soi ne sont pas à la mode, c'est même le contraire de ce que la société enseigne.

"Nous voulons que nos enfants soient élevés dans les meilleures conditions ou plaçons-nous en premier notre valorisation sociale, notre épanouissement personnel, et aussi l'abondance matérielle de la famille ? Nous vivons dans une société qui valorise la réussite professionnelle, l'indépendance financière, la productivité, et le pouvoir d'achat. Le leitmotiv de la société c'est l'épanouissement personnel, le JE, si important, la satisfaction des besoins égoïstes, et la consommation effrénée. Pas étonnant que la mère au foyer n'ait pas la cote dans cette société ! Être une mère au foyer, c'est faire passer les besoins des autres avant les siens, c'est donner et se donner sans compter, et sans reconnaissance en retour, c'est prendre le risque de se retrouver sans rien plus tard, de ne pas retrouver de travail, de se retrouver un jour seule et dans le pétrin. Je comprends que certaines femmes hésitent à prendre tous ces risques !!!"

Lorsque l'on a plus rien à prouver à personne sur ses capacités je pense que l'on peut vivre pleinement l'expérience de maman au foyer. Même si c'est parfois difficile, c'est la plus belle chose qu'il m'ait été donnée de faire. Il faut prendre soin de son chez soi comme la prunelle de ses yeux. Si les valeurs traditionnelles étaient plus respectées, il y aurait sûrement plus de familles unies, les gens seraient plus solidaires et moins déprimés... enfin, à mon sens !!!

 

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